Quebec : Hier et Aujourd'hui

Marie-Chantal Croft et Éric Pelletier affrontent pas mal de dilemmes dans leurs vies quotidiennes. Ils sont tous les deux architectes modernes à Québec, une ville de 400 ans!
La ville de Québec est bien connu au Canada (et même au monde) pour la charme suranné de ses églises du 17ème siècle, ses rues étroites et ses adorables petites maisons en pierres. Elle reçoit des milles de touristes chaque année qui aiment se promener au vieux quartier, diner dans un resto style ancien et faire un tour en calèche. Il n'est donc pas choquant qu'il existe de l'inimité entre ceux qui veulent préserver l'atmosphère vieille et ceux qui cherchent à créer de nouvelles expressions contemporaines sur la face de la ville.
Même les villes les plus belles et historiques du monde doivent se renouveler de temps en temps. Non pas seulement a-t-on besoin de reconstruire les fondations qui délabrent avec les siècles, mais il faut aussi qu'on s'adresse aux besoins modernes de la peuple. Des bureaux, des cafés-internet, des institutions de technologies : tous ces aspects de la vie actuelle demandent leurs places sur le canevas urbain. Dans plusieurs villes, y compris le notre, les plans d'aménagement constatent que toutes les nouvelles constructions près du vieux quartier doivent suivre des directives très strictes à propos du style des bâtiments. Il faut que la façade, les couleurs et mêmes les moindres détails comme la corniche et les boutons de portes adhèrent à l'instruction. Même qu'il est bon de respecter l'esthétique du coin, l'architecture, comme dit Éric Pelletier, "n'est pas là pour reproduire le passé."

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Inchalla!

La place de l'Imam, a Ispahan, est une des plus grandes places du monde. Au milieu de cette place se trouve la mosquée centrale, construit en 1602. Suivant le style typique du Moyen Orient, la mosquée d'Ispahan est une création à couper le souffle. Même de lointain, les minarets en faïence resplendissent nuit et jour et la face est presque éblouissante de ses tuiles vernissées en teintes bleues et dorées! En approchant, les détails fantaisie s'appercevoient de plus : les voutes remarquables, les détails géométriques des tuiles et les motifs délicats de la coupole se combinent pour créer un œuvre d'art qui est l'épitomé de l'architecture islamique.

C'est non pas seulement la place d'Ispahan qui est jolie. Comme la plupart des régions du Moyen Orient, Isapan souffre de la sécheresse et des vagues de chaleur débilitantes. Les architectes ont dès l'abord découvert des façons d'amoindrir l'air chaud qui étouffait les villages: les cours. Comme la mosquée, ces cours n'ont pas été bâties simplement : ils exploitent la faïence et les couleurs locales pour mettre en œuvre des créations uniques et bariolés. La peuple a aussi sagement y planter de grands arbres pour apporter d'ombre. Ispahan a gagné son appellation actuel de "la cité jardin" du nombre d'arbres caducs et de cèdres qui recouvrent la ville.

Et maintenant Iran met en jeu son héritage magnifique avec la course aux armements à laquelle il souscrit. Le pays a développé une programme nucléaire stupéfiante, qui comprend la conversion d'uranium et la production de plutonium enrichi.

Il est impossible de comprendre le nombre de monuments, d'églises, d'édifices et de villes entières qui ont été détruits pendent la bataille des guerres. La dévastation des œuvres d'art est incognoscible, et on ne peut qu'espérer qu'Iran ne l'évoquera pas chez eux.

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